Fashion Week : les 3 tendances du printemps-été 2024

Backstage du défilé Didu @Maria Biardzka

Le mois de la Fashion Week est désormais derrière nous, révélant un éventail fascinant de tendances qui illumineront le printemps-été 2024. Parmi les centaines de défilés, voici notre sélection des 3 points forts de la saison.

Le léger, l’aérien, l’envol

Les défilés nous promettent un été prochain marqué par la légèreté. Les créateurs ont habilement intégré cette notion dans leurs créations en utilisant des tissus comme la tulle et l’organza et en jouant avec la transparence et les superpositions. Au-delà de l’aspect esthétique, cette approche traduit un sentiment de liberté et de confiance. Cette tendance apporte une touche de sensualité et de romantisme, transformant les vêtements en une expression subtile de la féminité moderne. Une immersion dans un univers où la légèreté devient synonyme d’élégance et de simplicité et, où la lingerie, généralement alloué au domaine de l’intimité, franchit celui de l’extimité.

Sports addict

À l’approche des Jeux Olympiques, l’influence du sportswear imprègne plus que jamais la scène de la mode :  la veste anorak en satin vert pastel de Carven, urbanise des silhouettes tailoring plus traditionnelles. De même, le long cardigan de Dries Van Noten inspiré des polos de rugby revisite un motif emblématique pour transformer le vestiaire féminin. La veste motard de Casablanca, rendant hommage à la jeunesse dynamique et vibrante du Nigéria, offre une perspective audacieuse. L’ensemble monochromatique presque loungewear de Loewe incarne l’élégance décontractée. Cette fusion habile du sportswear fonctionnel et du luxe a créé un nouveau langage de la mode, où le confort et le style ne s’opposent plus. 

Rencontre des territoires

La saison printemps-été 2024 se révèle être un véritable kaléidoscope d’influences, où les mélanges de textures et de motifs transcendent les limites du conventionnel, créant des silhouettes atypiques qui témoignent d’un véritable « melting pot » de cultures vivant en symbiose. Chez Dries Van Noten, l’alliance audacieuse d’une jupe mi-damier mi-psychedélique avec une veste teddy a captivé notre attention. Chez Schiaperelli, le croisement des époques, d’âges et démographies se manifeste par une veste en tweed portée avec un durag et un calçon qui dépasse du pantalon cargo. Prada explore l’uniforme de travail comme la veste utilitaire dans un univers festif pour un look 2-en-1 qui est tout autant adapté aux occupations du jour comme de la nuit. De son côté, Etro exploite les possibilités infinies des combinaisons de motifs.
Illustration ultime de ces nouvelles cartographies vestimentaires, le nouveau chapitre de Matthieu Blazy chez Bottega Veneta, qui, après l’épopée italienne, nous plonge dans une odyssée planétaire, à la découverte de territoires physiques, mémoriels ou imaginaires.
Où quand la mode repousse les frontières de la rue pour dessiner une éclatante carte du monde.