« Talking ‘bout my generation » – Une étude immersive de la Gen Z à travers les yeux de celleux qui la font

Les 6 étudiants du projet « Talking ’bout my Generation » – Davy, Justine, Maixane, Marine, Rébecca et Tara.

Depuis le mois d’octobre dernier, une équipe composée de six étudiant.e.s de l’Université de la Mode de Lyon, âgés de 21 à 26 ans, s’est réunie autour du projet « Talking ‘bout my generation » instigué par le bureau de conseil en stratégies créatives, LeherpeurParis. Leur mission : mener une enquête visant à saisir les modes de vie, les aspirations ainsi que les engagements qui animent leurs pairs pour mieux les décoder.

En effet, qui de mieux placé pour parler d’une génération que cette génération elle-même. « Talking ’bout my generation » a été pensé comme une immersion dans la génération 18-25 à travers les mots et le regard de ceux qui font cette génération. L’ABC des Z par les Z.

Afin de rester fidèle au travail des étudiants et de lui accorder toute la place qu’il mérite, LeherpeurParis a choisi de laisser les manettes de la rédaction de cet article sur les coulisses du projet, à Rébecca Ngarbaroum et Justine Azais, collaboratrices sur le projet ‘Talking ’bout my generation’.

1_ Un terrain d’étude aussi étourdissant que stimulant

En raison de leur nombre : six étudiants on ne peut plus différents, il a d’abord fallu du temps pour qu’ils coordonnent à la fois leurs méthodes de travail, leurs personnalités et leurs motivations. D’interminables débats portant sur la direction à donner à ce vaste projet ont été soulevé. Aussi bien sur la manière de recueillir les témoignages, que sur le format de diffusion. Certains membres de cette équipe s’interrogeaient sur leur statut vis à vis du bureau de tendance : étaient-ils leurs collaborateurs ou de simples subordonnés ? De ce fait, attendez-t’ils d’eux une récolte d’informations en friche ou un rendu délivrant une matière travaillée ?

Cette myriade de questionnements a finit par les mener à questionner le sens même de cette mission … Désiraient ils réellement contribuer à la segmentation d’une cible visant à l’assujettir au monde de la consommation ?

Finalement, c’est grâce aux grands axes que le Bureau a soumis à leur attention en vu de les aiguiller, qu’ils ont mis fin à leurs interrogations. Ces indications se focalisaient autour du rapport à soi, aux autres, au temps et à l’espace qu’investissent la GenZ. Elles ont rappelé à ces étudiants l’une des valeurs qui les anime : produire un travail humain et sociologique visant à coordonner des savoir-faire.

Ils se sont donc raccrochés à cette ligne directrice pour insuffler à leur investigation une forme fidèle à leur éthique.

C’est ainsi que leur sensibilité au monde, leur attrait pour la communication et leur insatiable curiosité de l’autre ont permis à chacun d’entre eux de conjuguer ses centres d’intérêts (l’identité de genre, la place de l’égo, la réussite et autres questions existentielles) pour les incorporer à un questionnaire visant à recueillir les témoignages de la GenZ.

2_ À la recherche d’une retranscription authentique

Une fois les 26 interviews menées autour des grands axes qui rythment une existence : la politique, l’amour, la famille et le futur, il en ressortait distinctement l’attrait de la GenZ pour le « prendre soin de soi ». En vu de retranscrire cette tendance individualiste, ces étudiants ont fait le choix de la transposer à travers deux formats complémentaires. Tout d’abord par le biais d’un épisode de podcast offrant une plongée auditive intime et intense, menant l’auditeur au plus près des voix de la GenZ. Puis, ils l’ont assorti d’un fanzine venant retranscrire fidèlement l’univers de chacune des personnalités interviewées, accompagnant leurs mots de visages, d’esthétiques singulières, surpassant les chiffres et les graphiques pour venir teinter leur enquête d’humanité.