Le savon, nouveau it, de l’hygiène à l’art-de-vivre
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De la marque créée par Jeanne Damas, Rouje, qui affole les fashionistas de Paris à Shanghai, à la série Emily in Paris qui remet au goût du jour les clichés de la sphère mode parisienne, Paris continue de faire rêver. Mais, au-delà de Paris, capitale de la mode, c’est l’image de la parisienne qui perpétue à nourrir les influences et à diffuser à la manière d’un soft-power, le style de vie (idéalisé) à la française. Comme le souligne si bien l’écrivaine, Alice Pfeiffer dans son ouvrage je ne suis pas parisienne, « la femme parisienne appartient à la carte postale globalisée de Paris comme un package deal qui accompagnerait le Café de Flore, la Tour Eiffel et le Pont des Arts ».
De ce Paris cliché résurgent, une typologie féminine émerge ou, en tout cas, se prolifère.
Si en 2012, nous décryptions les BOBOs (bourgeois bohèmes) et leurs évolutions palpables, il semblerait qu’en 2021, ils aient troqué leur esprit bohème contre un peu de ‘populaire’, laissant place à cette créature parisienne hybride : la BOPO©, où (bo)urgeoise (po)pulaire. Si la BOBO est définit, en 2000, par David Brooks, journaliste au New York Times, comme une femme issue d’une nouvelle classe supérieure avec l’esprit de rébellion des années 60 et le désir de réussite des 80’s, la BOPO©, toujours issue de la classe supérieure, est une business woman affranchie qui puisse ses références dans l’esthétique nouvelle vague et la culture populaire, dite à la « bonne franquette ».
La BOPO© est une déclaration d’amour à la France et à Paris. Loin de se détourner des clichés, elle en joue. Elle pioche dans l’imagerie populaire et culturelle française, avec ce qu’il faut d’impertinence et de twist pour ne pas paraître chauvine et imposer son style et son lifestyle. De la sensualité d’une Bardot dans Et dieu créa la femme à l’esprit franchouillard, d’un sandwich ‘cornichon rillette’, la BOPO© associe ses codes bourgeois aux clichés populaires : bistrot, bicyclette, baguette, béret. Moins guindée et plus sensuelle que ses ainées bourgeoises, elle affiche un retour aux valeurs sûres, aux repères rassurants dans un contexte incertain et chahuté.
Additionnant la durabilité, l’héritage et les valeurs fondamentales de son côté bourgeois à la proximité, l’humain et l’authenticité de son pendant populaire, la BOPO© s’affirme presque comme l’allégorie des préoccupations sociétales du moment. Aux antipodes de l’esthétique cool-streetwear, la BOPO© fait des vieilles traditions et des allures démodées, les nouveaux rituels d’une jeunesse branchée. Avec Jeanne Damas en Marianne chimérique, c’est toute une ribambelle de BOPO©, qui ont fait du faux-vieux-cool, le nouveau mouvement contemporain.
Néanmoins, la parisienne ne serait se réduire à ‘LA’ parisienne et à une incarnation de celle-ci, tant elles sont plurielles. Les influences et les hybridations, d’aujourd’hui, donnent à voir plus de mille portraits de la parisienne, mais toujours avec cette pointe de ‘je-ne-sais-quoi’.
PETIT GUIDE POUR RECONNAITRE LA BOPO©
La BOPO© panoplie :
Le cardigan mohair poudré de chez Rouge, le trench APC, le 501 Levi’s, les boots, le rouge à lèvre rouge, le béret et le panier en osier
Ses it-places :
_La poule au pot de Jean François Piège
_Chez Jeanne, le bistrot de Jeanne Damas
_Le Bouillon à Pigalle
_Marin Montagut et son cabinet de curiosités
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Les it-bopo
Jeanne Damas
Sabina Socol
Diane Kari
Alice Moireau
Anne-Laure Mais
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